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L’année 2012 va apporter pour Serge Perottino de nouveaux défis. Le premier, et peut-être le plus important, sera de résister à la tentation de perdre confiance dans l’avenir au risque de sombrer dans le pessimisme. Il propose, au contraire, de vivre cette année dans un esprit d’engagement collectif, afin que chacun, à son niveau, puisse par son action et sa participation, essayer d’atténuer les effets de la crise dont on sait qu’ils vont fragiliser de nombreuses personnes et de nombreux secteurs. Plus que jamais, il est nécessaire de maintenir le lien social et le développement de la vie collective, sous toutes ses formes : associatives, culturelles, sportives et solidaires. Pour lui, il s’avère indispensable de s’intéresser à ce que font les autres et d’intéresser les autres à ce que nous faisons : «N’attendons pas que l’effort vienne seulement de l’autre, de la collectivité ou de l’Etat, développons un esprit solidaire et créatif», a t-il souligné. Il est essentiel, à son sens, de vivre au quotidien les qualités de la vie, de donner un sens à notre relation à l’autre et de s’inscrire de façon active dans la vie de la cité. Pour lui, un constat s’impose : «Peut-être, aurons-nous un peu moins d’avoir dans les temps à venir, mais peut-être y gagnerons-nous un peu plus d’être». Serge Perottino propose de vivre cette année 2012 dans l’engagement. «C’est une sorte d’engagement qui provoque le plaisir si particulier que l’on éprouve lorsqu’on est acteur d’une réussite collective». Il tient avant tout à assurer, de sa grande détermination, tous ceux et toutes celles qui investissent dans une démarche responsable et humaniste. «Je souhaite que cette nouvelle année, nous la prenions en main tous ensemble afin qu’elle soit pour nous tous et pour chacun d’entre nous, la meilleure possible». Il a formulé aussi ses vœux pour la France, tant les choix électoraux seront déterminants pour l’avenir du pays.

Donnons un sens à notre relation à l’autre
L’année qui s’ouvre montrera selon lui que notre démocratie est bien vivante. «Dans quelques mois sera désigné un Président de la République qui gèrera les affaires du pays durant cinq ans. Les Français qui se sont pressés jusqu’aux derniers moments pour s’inscrire sur les listes électorales ne s’y sont pas trompés. Ils veulent répondre présents à ce rendez-vous avec l’Histoire. Ils veulent se prononcer librement sur des projets de société». L’élection présidentielle n’aura de sens, selon lui, que si le futur président est capable d’imposer le désir du changement auprès de cette partie de notre société qui est devenue coutumière et prisonnière de ses habitudes, crispée, craintive, incapable de s’adapter et de se solidariser avec ceux qui créent, qui entreprennent et qui réussissent. «Nous attendons de ce président qu’il nous propose une vision audacieuse de la France, et qu’il se montre capable de relever les défis de la cohésion sociale, et de rassembler le peuple français». À l’aube de cette nouvelle année, il a tenu à présenter, à toutes et à tous, tous ses vœux de bonheur, de santé et de réussite pour les projets professionnels et personnels de chacun. Pour lui, un véritable leitmotiv : la jeunesse. «Il m’apparaît fondamental que nos jeunes se montrent créatifs, combatifs, entreprenants et prêts à prendre leur destin en main». Il a également eu une pensée particulière pour tous ceux qui souffrent de maladie ou d’un handicap et ceux qui connaissent la solitude, les déchirements familiaux en leur souhaitant de trouver le réconfort dont ils ont besoin. Il a conclu son intervention en mettant l’accent sur des valeurs auxquelles il est attaché : «Faisons de cette année, une année de solidarité, de participation active, et surtout d’espoir et de confiance dans les hommes pour consolider la cohésion et la prospérité de notre pays et de nos communes».